Originaires d'Italie, on retrouve des Toscans partout dans le monde. Le Canada n'y échappe pas. J'ai tenu à créer ce blogue pour perpétuer leur mémoire.
mercredi 14 décembre 2011
Quelques Toscans
samedi 29 janvier 2011
Pietro MORETTI
Pietro Jacopo Torello MORETTI est né le 16 et a été baptisé le 17 octobre 1810 au baptistère de la paroisse Santa Maria del Fiore à Florence. Il est le fils de Carlo, fils de Jacopo MORETTI, et d’Anna, fille de Gaetano SEQUI. Il a eu pour parrain Pietro, fils de Pasquale MONICCHI, et pour 2e témoin Gaetano, fils d'Antonio BORZATTI qui habite la paroisse de Santa Maria Maggiore à Florence.
Acte de baptême de Pietro Moretti enregistré au baptistère de Florence, paroisse Santa Maria de Fiore.
Carlo MORETTI, 24 ans, et Anna SEQUI, 20 ans, se sont mariés le 14 octobre 1809 à Florence*. L'époux est le fils de feu Jacopo MORETTI (fils de feu Domenico) et d'Anna GORI (fille de feu Carlo). Quant à l'épouse, elle est la fille de Gaetano SEQUI (fils de feu Andrea) et de Maddalena VEZZOSI (fille de feu Giovanni Battista).
Jusqu'à ce jour, voici les enfants issus du couple Carlo MORETTI et Anna SEQUI, fille de Gaetano, dont le baptême a été retrouvé à Florence:
- Pietro Jacopo Torello né le 16 et baptisé le 17 octobre 1810
- Maria Annunziata Giovanna née et baptisée le 27 décembre 1811
- Maria Maddalena née le 23 et baptisée le 24 mai 1813
- Margherita Lisabetta Giacinta née le 15 et baptisée le 16 juin 1814
- Metilde née le 14 et baptisée le 15 mars 1816
- Luisa Pasquina Francesca née et baptisée le 6 avril 1817
- Francesco Gaetano Luigi né le 3 et baptisé le 4 avril 1818
- Ermenegildo Francesco Giuseppe né le 2 et baptisé le 3 novembre 1819
Carlo MORETTI, fils de Jacopo, semble s'être remarié avec Cherubina CANTINI dont au moins 3 enfants sont issus: Raffaello (1824), Cesare (1825) et Enrico (1829).
Le 21 mai 1839 à Montréal, Pietro MORETTI épouse Julie MONTANARI, fille de Paul, fonctionnaire de la douane, et de Mary Ann SPRADLEY. À son mariage, Pietro déclare qu’il est majeur, que son père, Carlo MORETTI, est vivant mais que sa mère, Anna BORZATTI (sic), est déjà décédée. De plus, on précise que ces derniers sont de la ville de Florence en Italie.
Acte de mariage de Pietro Moretti inscrit au registre de la paroisse Notre-Dame de Montréal.
Il reste encore une énigme à résoudre pour identifier Pietro MORETTI de façon certaine. Pourquoi le patronyme de sa mère inscrit dans l'acte de mariage est BORZATTI plutôt que SEQUI ? BORZATTI du second témoin dans l'acte de baptême enregistré au baptistère de Florence. Toutes les hypothèses se valent, mais on peut certainement penser qu'au décès de sa mère, Pietro a été placé chez sa marraine. Comme il était encore très jeune, Pietro ne connaissait peut-être pas le patronyme de sa mère. Il se peut aussi que ce soit le rédacteur de l'acte de mariage de Pietro MORETTI qui ait fait l'erreur en retranscrivant les informations dans le registre.
Le couple Moretti - Montanari a eu au moins 7 enfants dont plusieurs sont morts en bas âge.
- Julie épouse de Moïse LONGTIN, de Saint-Stanislas-de-Kotska, en 1863 à Montréal
- Charles épouse Marie-Louise GUILBAULT, en 1867 à Montréal
- Arthur épouse Marie-Louise BRIEN-DESROCHERS, en 1872 à Montréal
Recensements de Montréal
Outre les naissances et mariages de ses enfants, ce sont les recensements qui nous confirment la présence de MORETTI et sa famille à Montréal et qui nous permettent de suivre sa trace.
Recensement 1861 du Bas-Canada, Montréal page 44
- Pierre MORETTI
- Julie MORETTI
- Julie MORETTI 21
- Charles MORETTI 19 ans
- Arthur MORETTI 12 ans
- Pierre MORETTI M 60 Italy Married Catholic
- Julie MORETTI F 50
- Arthur MORETTI M 21
- MONETTE Pierre H 70 ans Italie catholique, marié,
- MONETTE Julia F 60 ans née au Québec, catholique, mariée
- MONETTE Fernando M 18 ans né au Québec, catholique, « store clerk » célibataire
- COCHRANE Louisa F 22 ans née au Québec, catholique, servante célibataire
Autres traces
Sources :
Registres de baptêmes de la ville de Florence, paroisse Santa Maria del Fiore https://battesimi.duomo.firenze.it/
Portale Antenati (Portail Ancêtres en français) https://antenati.cultura.gov.it/?lang=fr
Généalogie Québec https://www.genealogiequebec.com/fr/
BAnQ numérique, extraits de journaux anciens. https://numerique.banq.qc.ca/
* L'acte de mariage de Carlo Moretti et Anna Sequi a été retrouvé par Marie-Pier Morin, descendante de Pietro Moretti.
Article mis à jour le 21 avril 2024
samedi 22 janvier 2011
La famille Arrighi de Lauzon, Québec
Antonio est originaire de Fornaci commune de Barga en Toscane. Fils de Ferdinando Arrighi et de Maria-Fine Togneri-Grigo, il a été baptisé le 26 octobre 1865 dans l'église paroissiale Santa Maria Assunta di Loppia.
Statuaire de métier, il s'installe à Lauzon, près de Lévis au Québec. Il épouse Mélanie, dite Mela, Bargone, fille d'Ambroise Bargone et d'Henriette Gonthier le 30 septembre 1895, en l'église Saint-Joseph de Lauzon.
On retrouve la trace d'Antonio dans les recensements du Canada de 1901 et de 1911:
jeudi 20 janvier 2011
Les frères Giovannetti
· Maria Anna 10 septembre 1806 · Diamante 27 août 1808
· Michele Arcangelo 11 fév. 1811 · Luigi 22 juin 1816
Barthélemy se marie à Marie-Renée Leclair le 14 juin 1831 à Montréal (Notre-Dame).
Quant à Michel unit sa destinée à Constance Quessy le 7 mai 1833 également à Montréal (Notre-Dame).
513. Giovannetti Francesca vedova (veuve) 57 ans
514. Giovannetti Maria Angiola 29 ans
515. Giovannetti Maria Anna 26 ans
516. Gonella Antonio époux de Maria Anna 28 ans
517. Gonella Caterina fille d'Antonio 1 an
[2] Bathelemie dans la base de données de Notre-Dame-des-Neiges
mercredi 19 janvier 2011
Statuaires et « figurinai »
L'émigration saisonnière et le colportage font partie du mode de vie des Toscans depuis longtemps. Dès l'adolescence, les garçons sont placés soit dans des familles d'artisans sculpteurs, ou bien ils sont envoyés chez d'autres «colons», et sont alors appelés «garzone» c'est à dire apprenti. Une fois formés, les jeunes sculpteurs partent quelques mois par année soit en France (Lyon, Marseille, Toulouse), en Écosse ou ailleurs en Europe puis rentrent au pays avec de quoi faire vivre leur famille et leur communauté. De même, de jeunes ouvriers agricoles sont appelés à se rendre soit dans la région de Maremme ou bien en Corse.
L'Apennin toscan a fourni à l'Europe ainsi qu'au Nouveau Monde une multitude d'artisans quittant leur pays à pleins bateaux dans l'espoir de faire fortune. Vers le milieu du XIXe siècle, les «figurinai» ou «figuristi», mouleurs de figurines de plâtre, et les statuaires élargiront leur rayon d'activités et se rendront en Amérique du Sud (Argentine, Brésil), mais aussi dans plusieurs villes d'Amérique du Nord (New York, Boston, Chicago, Montréal) voire même jusqu'en Australie. Les ouvriers agricoles, quant à eux, sont nombreux à se rendre en Californie.