mercredi 21 septembre 2016

Le secret est dans la signature!

Quelques migrants d'origine italienne arrivés au tournant du XXe siècle savaient signer. Quelle chance! Cette signature permet de corroborer l'information inscrite à l'acte par le curé. Mais dans certain cas, les deux informations diffèrent. Il faut alors se rendre à l'évidence: le curé est loin d'être fiable!

Voici 4 actes de mariage tirés des registres de Notre-Dame du Mont-Carmel pour l'année 1906 illustrant ces variantes orthographiques générées par le curé.


1. Mariage de Michele Galardo et Stella Carlo. Le curé a inscrit Calardo comme patronyme du marié.



2. Mariage de Domenico Chiocchia et Maria Felicia Pistilli. Le curé a indiqué Pastini comme patronyme de l'épouse.



3. J'aime beaucoup cet exemple. Il s'agit de l'acte de mariage de Francesco Tiberio et Maria Fonte. Il est indiqué Di Berri comme patronyme dans l'acte!



4. Celui-ci aussi est intéressant. Il s'agit du mariage de Gaspare Lapenna et Giuseppina Giannetti. Le curé a plutôt inscrit Ciarnetti comme patronyme de l'épouse.



Heureusement que ce genre d'erreur ne survient pas dans tous les actes. Il a tout de même été assez facile de trouver ces quatre exemples. Conseil: dans le doute, réfléchir! La solution est souvent dans l'acte. Il suffit de le lire ... jusqu'au bout!